Classe inversée, ergonomie cognitive et enseignement de la littérature
repenser l’environnement d’apprentissage à l’université
Mots-clés :
Classe inversée ; Ergonomie cognitive ; Enseignement supérieur ; Engagement étudiant ; Environnement d’apprentissageRésumé
Cet article examine l’apport de la classe inversée et de l’ergonomie cognitive pour repenser l’environnement d’apprentissage à l’université, notamment dans les disciplines littéraires. Face à la démotivation et au désengagement des étudiants, l’intégration des outils numériques et la transformation des pratiques pédagogiques deviennent cruciales. La classe inversée propose de délester le temps de classe de la transmission frontale, au profit d’activités collaboratives, plaçant l’étudiant au cœur du processus d’apprentissage. Cependant, pour éviter la surcharge cognitive et maximiser l’efficacité du dispositif, il est essentiel de s’appuyer sur les principes de l’ergonomie cognitive, qui visent à adapter supports, tâches et environnements aux capacités mentales des apprenants. L’article détaille les fondements théoriques de ces deux approches, puis montre comment leur synergie peut revitaliser l’apprentissage en favorisant motivation, autonomie et compréhension profonde. Enfin, il souligne la nécessité d’un engagement institutionnel et ouvre des pistes pour la recherche, afin de construire des environnements d’apprentissage plus efficaces et adaptés aux besoins contemporains.
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