Littéracies scripturales en contexte universitaire

analyse des perceptions des primo-scripteurs de la FSJES-Souissi

Résumé

La capacité à écrire constitue une compétence transversale et stratégique, placée au cœur de la réforme universitaire actuelle au Maroc, à savoir : le Plan d’Accélération de la Transformation de l’Ecosystème de l’ESRI (Pacte ESRI 2030). En effet, la pratique de l’écriture, en contexte universitaire, dépend d’une diversité de facteurs, tels que les perceptions des étudiants à valeur attitudinale, les dispositifs didactiques instaurés, les approches mobilisées, ainsi que le type de focus adopté : est-il centré sur l’écrit comme produit ou sur l’écrit/ure comme continuum ? Par le biais d’une recherche-action, menée auprès d’un échantillon de cent-trente-quatre étudiants, inscrits en première année de formation économique, nous cherchons à répondre à la problématique suivante : dans quelle mesure les perceptions des primo-scripteurs vis-à-vis de l’écriture influencent-elles leurs pratiques littéraciques ? Les résultats les plus significatifs mettent en évidence l’importance de l’écriture dans la réussite académique, sans distinction entre littéracies scolaires et littéracies universitaires, la reconfiguration de la compétence scripturale, d’abord par les technologies numériques, puis par l’intelligence artificielle générative ainsi que la corrélation entre le profil des scripteurs et une pratique régulière et raisonnée de l’écriture. Ils font également ressortir l’intérêt manifeste pour l’intégration précoce des ateliers d’écriture universitaire comme dispositif d’accompagnement.