Les modalités d’intégration portuaire : Cas du port de Tanger Med
DOI :
https://doi.org/10.34874/PRSM.dremo-vol9iss2.3317Mots-clés :
Intégration portuaire, la chaîne logistique, la coopération, relations interorganisationnelles.Résumé
Tout à la fois maillons essentiels des chaînes logistiques intercontinentales, et lieu d’implantation privilégié des entreprises soucieuses d’optimiser leurs opérations d’import/ export, les places portuaires deviennent des sites d’implantation idéales permettant la valorisation des marchandises, et sont censées créer de la valeur ajoutée en étant un hub logistique plutôt qu’un simple port qui constitue un centre de transbordement entre la terre et la mer. D’après Notteboom et Winkelman (2001), les ports doivent toujours s’adapter aux évolutions du marché en adoptant constamment de nouveaux rôles. Cette adaptation du rôle du port devient plus facile si le port est de plus en plus intégré dans la chaîne d’approvisionnement. Au Maroc, les ports qui assurent 98 % des échanges externes du Royaume et constituent de ce fait un secteur vital pour son économie, doivent, non seulement contribuer à l’amélioration de la compétitivité de l’économie nationale, mais aussi, saisir l’opportunité offerte par le transport maritime international en se positionnant dans ce secteur, notamment au niveau de la Méditerranée et de l’Europe. Ceci passe nécessairement par la maîtrise et l’optimisation des maillons de la chaîne logistique, avec les nouvelles contraintes de temps, de fiabilité et de qualité. Cette recherche développe une étude qualitative exploratoire sur les modalités d’intégration portuaire dans sa chaîne d’approvisionnement dans le contexte spécifique marocain.